jeudi 24 décembre 2009

NutriNet-Santé

Six mois après son lancement, l’étude NutriNet-Santé livre ses premiers résultats et relance son appel au volontariat :« pour 100 000 volontaires de plus dans les 6 mois à venir »
Le 11 mai 2009, a été lancée officiellement « l'étude NutriNet-Santé : 500 000 Nutrinautes pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé », coordonnée par l’Unité de recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (U557 Inserm/Inra/Cnam/Université Paris 13), dirigée par le Pr Serge Hercberg. Cette étude épidémiologique s’est fixée comme objectif de recruter, sur 5 ans, des internautes de plus de 18 ans, les « Nutrinautes » acceptant de répondre, sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, à des questionnaires sur leur alimentation, leur activité physique, leurs poids et taille, leur état nutritionnel et sur de multiples déterminants des comportements alimentaires (au total, 2 heures sur les 3 premières semaines). Dans le cadre de leur suivi, les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les invitant à remplir d’éventuels questionnaires complémentaires (20 minutes maximum par mois).
Pour pouvoir atteindre l’ensemble de leurs objectifs, les chercheurs souhaitent inclure 500 000 internautes sur les 5 années à venir. En termes de planification, les coordinateurs de l’étude se sont fixés d’inclure 150 000 personnes sur la première année, idem pour la deuxième année et le reste sur les 3 années suivantes.
A la date du 27 novembre 2009, 104 356 internautes sont déjà inscrits. Si les objectifs croisant la nutrition et la santé nécessitent plusieurs années de surveillance des Nutrinautes pour tirer des conclusions, des résultats concernant les comportements alimentaires et l’état nutritionnel des 50 000 premiers sujets inclus sont déjà disponibles.

Des apports alimentaires contrastés en France liés aux traditions régionales et aux disparités socioéconomiques
L’analyse de plus de 90 000 journées alimentaires remplies par les Nutrinautes permet de montrer d’importantes disparités régionales (évaluées en termes de différence positive ou négative par rapport à la moyenne nationale de la France entière) pour la consommation de :

fruits (natures) : consommations les plus faibles en Nord-Pas de Calais (-20 %) et en Picardie (-18 %) ; les plus élevées en Auvergne (+15 %), en Languedoc-Roussillon (+9 %), et en PACA (+9 %) ;

légumes (natures) : consommations les plus faibles en Nord-Pas de Calais (-15 %), en Basse-Normandie (-9 %), en Lorraine (-9 %) et en Picardie (-9 %) ; les plus élevées en PACA (+8 %), en Languedoc-Roussillon (+8 %) ;

pommes de terre : consommations les plus élevées en Nord-Pas de Calais (+43 %), en Picardie (+32 %) et en Bretagne (+27 %) ; les plus faibles en PACA (- 21 %) et en Languedoc-Roussillon (-17 %) ;

poisson : consommations les plus élevées en Aquitaine (+14 %),en Ile-de-France (+13 %), en Languedoc-Roussillon (+11 %) et en Bretagne (+10 %) ; les plus faibles en Lorraine (-23 %), en Alsace (-20 %), en Nord-Pas de Calais (-20 %) et en Picardie (-16 %) ;

fruits de mer : consommations les plus élevées en Bretagne (+ 107 %), en Pays de la Loire (+48 %) ; les plus faibles en Bourgogne (-46 %) et en Lorraine (-45 %) ;

beurre : consommations les plus élevées en Basse-Normandie (+ 22 %), en Pays de la Loire (+ 20 %) et en Bretagne (+19 %) ; les plus faibles en Aquitaine (-13 %), en Franche-Comté (-12 %), en Languedoc-Roussillon (-11 %) et en PACA (-10 %) ;

huile : consommations les plus élevées en Languedoc-Roussillon (+ 22 %), en PACA (+ 17 %) ; les plus faibles en Pays de la Loire (-18 %) et en Bretagne (- 16 %). Pour l’huile d’olive, les extrêmes vont de + 91 % en PACA et + 53 % en Languedoc-Roussillon à -40 % en Picardie et -36 % en Basse Normandie ;

margarine : consommations les plus élevées en Nord-Pas de Calais (40 %) et en Basse Normandie (-39 %) ; les plus faibles en Midi-Pyrénées (-33 %) et en PACA (-28 %) ;

fromages : consommations les plus élevées en Auvergne (+ 24 %) ; les plus faibles en Bretagne (-17 %) ;

charcuteries : consommations les plus élevées en Auvergne (+31 %), en Alsace (+19 %) et en Champagne-Ardenne (+ 18 %) ; les plus faibles en Poitou-Charentes (-11%) et en Ile-de-France (-11 %).

On retrouve donc un gradient Nord-Sud pour les fruits et légumes, une France du beurre et une France de l’huile (notamment de l’huile d’olive). Les régions du Nord et de l’Est de la France sont caractérisées par des apports alimentaires moins favorables à un bon équilibre nutritionnel.

Ces différences s’expliquent à la fois par des traditions régionales de consommation mais également par des facteurs socio-économiques que caractérisent les différentes régions. D’ailleurs, au niveau national, la consommation de fruits et légumes est 40 % plus élevée chez les cadres supérieurs par rapport aux ouvriers et employés et, d’une façon générale, 50 % plus élevée dans les plus hauts revenus par rapport aux plus faibles revenus. De la même façon, la consommation de poisson est plus élevée chez les cadres, les plus diplômés et les plus hauts revenus. A l’inverse, les consommations de viande, charcuterie et pommes de terre sont plus basses chez les sujets de plus haut niveau d’éducation, de plus hauts revenus et chez les cadres supérieurs par rapport aux ouvriers.
Une prévalence de l’obésité qui varie selon les régions : le poids des disparités sociales

La prévalence du surpoids est de 32 % chez les femmes et de 46 % chez les hommes, dont 11 % d’obésité pour les deux sexes.
Les régions les plus touchées par l’obésité sont le Nord-Pas de Calais (18 %), la Lorraine (17 %) et la Picardie (17 %). Les régions les moins touchées sont la région Midi-Pyrénées (7 %), l’Aquitaine (8 %), la Bretagne (9 %), le Limousin (9 %) et la région PACA (10 %).
Le pourcentage de sujets en surpoids ou obèses augmente avec l'âge (excepté pour l’obésité chez les sujets de plus de 65 ans).
Le pourcentage de sujets en surpoids ou obèses diminue avec l'augmentation du niveau d'éducation : plus de 2 fois plus d'obèses chez les sujets ayant un niveau primaire par rapport aux sujets ayant un niveau supérieur (chez les hommes 22 % vs 9 % ; chez les femmes : 20 % vs 8 %).
La prévalence de l’obésité est nettement plus élevée chez les sujets à bas revenus (2 fois plus élevée par rapport aux plus hauts revenus).
La maigreur concerne 5 % des femmes (6 % chez les femmes ayant un niveau de diplôme supérieur) et 2 % des hommes.

La bonne connaissance des repères de consommation alimentaire est associée à des apports alimentaires réels plus favorables sur le plan nutritionnel
85 % des femmes et des hommes connaissent parfaitement les repères de consommation pour les fruits et légumes (« au moins 5 par jour ») et pour le poisson (« au moins 2 fois par semaine »). Le repère des viandes poissons-oeufs (« 1 à 2 par jour ») est connu par 75% des sujets et celui des produits laitiers (« 3 par jour ») par 39%. Le repère des féculents (« à chaque repas, soit 3 fois par jour ») est le repère le moins bien connu (22% de la population). De façon générale, les femmes connaissent mieux les repères de consommation que les hommes.
Il n’existe pas de variations majeures dans la connaissance des repères en fonction de l’âge, de la catégorie socio-professionnelle, du niveau d’éducation et de la région. Seule la connaissance du repère pour les poissons apparaît plus élevée chez les plus âgés.
Les résultats du croisement entre la connaissance des repères et la consommation alimentaire montrent que pour les fruits et légumes et pour le poisson, les personnes qui connaissent les repères ont des consommations plus élevées (et plus adéquates) que ceux qui ne les connaissent pas.

Image du corps, une pression forte pour les femmes : 1 femme sur 3 de poids normal se trouve trop grosse et 2 sur 3 voudraient peser moins !
42 % des hommes et 49 % des femmes se trouvent trop gros (62 % chez les femmes ayant un niveau de diplôme de niveau primaire vs 45 % chez celles qui ont un niveau supérieur).
Chez les sujets obèses, 99 % des femmes et 98 % des hommes se trouvent trop gros. Pour les sujets ne présentant qu’un surpoids, 92 % des femmes et 69 % des hommes se trouvent trop gros.
55 % des hommes et 70 % des femmes souhaiteraient peser moins (indépendamment des catégories sociales).
94 % des hommes et 97 % des femmes obèses souhaitent peser moins et les chiffres sont respectivement de 82% et 95 % pour ceux ne présentant qu’un surpoids.
30 % des femmes de poids normal se trouvent trop grosses (contre 13% des hommes).
63 % des femmes de poids normal voudraient maigrir contre 30 % des hommes de poids normal.
9 % des femmes maigres voudrait peser moins (contre 1 % chez les hommes maigres).

Ces premiers résultats de l’étude NutriNet-Santé mettent en évidence que les comportements alimentaires et l’état nutritionnel sont fortement influencés par le niveau d’éducation générale et de connaissance nutritionnelle, les facteurs culturels, l’offre alimentaire et le niveau socio-économique. L’image idéale de minceur, véhiculée par les médias et le monde de la mode, est sans doute un élément explicatif du nombre important de femmes, notamment de corpulence normale, se trouvant trop grosses et surtout souhaitant maigrir.

Le recrutement des 500 000 sujets est prévu sur 5 ans, dont 150 000 la première année. La forte participation initiale des internautes est très encourageante pour les coordinateurs de l’étude qui espèrent accélérer l’inclusion de nouveaux Nutrinautes. Les chercheurs amplifient donc leur appel à la bonne volonté des citoyens afin de dépasser les objectifs initialement fixés en termes de calendrier et de recruter 100 000 nouveaux volontaires dans les 6 mois à venir. Ils rappellent que l’inclusion des internautes qui souhaitent aider la recherche reste ouverte et le restera pendant les 5 ans à venir. Ils appellent encore à PARTICIPER A CETTE ETUDE POUR FAIRE PROGRESSER LA RECHERCHE PUBLIQUE SUR LA NUTRITION ET LA SANTE.

lien: Etude Nutrinet-Santé

jeudi 17 décembre 2009

Incompétence!

C'est le mot du jour qu'a prononcé Corinne Lepage, déléguée pour la France à Copenhague.
Incompétence des organisateurs danois, incompétence technique des négociateurs qui ne mesurent pas les enjeux, incompétence politique des mêmes, plus préoccupés par leur future réélection qu'à l'avenir de leurs enfants.

C'est nouveau?

Non, quelle légitimité ont, aujourd'hui Madame Clinton, Mr Sarkozy ou Borloo, quand ils prétendent être d'accord pour un réchauffement inférieur à deux degrés..? Le monde et le système solaire au garde-à-vous vont-ils obéir à leurs caprices comme de bons petits soldats? Leur incompétence et leur autoritarisme les aveugle complètement.
Ce matin les danois ont failli refouler le représentant du GIEC. Les négociateurs l'écoutent-ils quand ce météorologue leur dit que les 2 degrés sont un des scénarios les plus probables? Savent-ils interpréter la modération scientifique qui ne ferme pas la porte aux scénarios les plus catastrophiques?

Aujourd'hui, rien ne dit que les deux degrés en dix ans ne sont pas déjà atteints. Le premier degré, lui, est déjà dépassé...à cette allure, sans compter l'emballement inévitable, c'est 10 degrés en plus en 2050 avec des températures approchant les 70 degrés en plein soleil...le sahara à Copenhague. La catastrophe , pour Sarko, c'est rien d'autre que les 110 présents au Dannemark ne puissent plus se réunir :

Incompétence!

Incompétence du tandem Borloo-Falco quand, au printemps dernier, il acquiesça au lancement de l'opération : nouvelle répartition territoriale de Météo-France pour accompagner la réduction des effectifs voulu par Sarkozy et ceux qui l'ont porté au pouvoir. Le PDG de l'établissement publique était alors l'incompétent Bisch, ancien préfet du Var, retourné depuis dans son administration d'origine pour se laver les mains des dégâts qu'il a initiés:
Dans notre région, fermeture des centres de Saint Auban Carpentras et Toulon. Abandon de mesures météorologiques, plus de prévisionistes concentrés sur leurs départements. C'est tout le service public qui va en pâtir, assistance aux marins à la lutte contre la pollution de la mer, aux agriculteurs, aux grutiers, aux pompiers dans les feux de forêts aux autoroutes. Tout cela va être fortement dégradé, et ça a déjà commencé par la réduction des effectifs.

Falco a demandé la fermeture au plus tôt de la station de mesure de Toulon. Cette fermeture était prévue pour le 31 décembre. Finalement, elle n'interviendra pas avant juillet 2010, dans 7 mois.
Est-ce la bonne méthode de fermer une station qui fait des mesures de l'atmosphère depuis 1935, pour mesurer le réchauffement climatique? quand on sait que le déplacement d'un mètre, la pousse d'une branche d'arbre, etc, peuvent engendrer un biais dans les moyennes...
Ou plus pervers ne chechent-ils pas à saboter toute mesure pour mieux les nier ensuite?

INCOMPETENCE !

Corinne Lepage: députée européenne Modem écologiste
Pierre Etienne Bisch: préfet
Hilary Clinton: secrétaire d'Etat USA
JL Borloo ministre MEEDDM
Hubert Falco : maire de Toulon, ex ministre secrétaire d'état à l'aménagement du territoire

Indecosa-CGT-83 en commission municipale de la ville de Toulon

Délégation aux services publics 2008

1 Véolia
On remarquera sous le vernis de l'apparence écologique de Veolia-environnement, se cache un excédent d'exploitation de près de deux millions d'euros, qui reversés à la maison mère sous couvert de provisions ou de dettes d'exploitation, iront engraisser les fonds de pensions américains et autres actionnaires de Véolia.

2 Vinci park
L'activité est détaillée parking par parking. Seules les recettes sont détaillées. On ne connaît pas les charges de l'entreprise.
Le représentant de l'UFC demande s'il ne serait pas possible d'avoir une facturation à la minute comme cela existe dans d'autres villes.

3 Zenith Omega.
Cet établissement se trouve confronté au vieillissement des structures et des installations qui ont plus de 20 ans et induisent un résultat déficitaire. La taille trop petite de la scène qui oblige à refuser certaines des nouvelles productions à grand spectacle, les nouvelles normes de sécurité, l'accroissement des équipements pour l'accès handicapés, sont là pour rappeler que ce projet institué sous le mandat Arreckx s'annonçait dès son origine comme un gouffre financier.

4 Tennis club de l'Oustallet.
Pas de remarque sur cet établissement qui offre 300 places à son école de tennis, et qui ne fait pas le plein. Les élèves de familles moins aisées peuvent recevoir une subvention qui baisse notablement le coût de l'inscription à l'école de tennis.

5 Déchets: collecte des déchets ménagers et des encombrants.
La collecte non triée est en baisse : de 76000T en 2006 on passe à 71000T en 2008.
La collecte sélective est en augmentation de 1677T en 2006 elle passe à 2454T en 2008.
La collecte sélective en points d'apport volontaire est en très légère baisse , elle passe de 3570T en 2004 à 3410T en 2006 et 3362 en 2008
Le coût total de 19,8M€ et largement compensé par la taxe d'enlèvement des ordures de 19,3M€ et de la redevance spéciale dans le budget de la ville , de 0,7M€.

6 Budget annexe des cimetières:
Ce budget annexe 2008 ne présente que des investissements, et rien ne correspond aux objectifs:
55 000€ pour des travaux réalisés en 2007.
125 000€ pour des constructions finalement abandonnées en l'absence de marché public.
180 000€ pour des réfections dont seulement moins de 10% soit 17 947€ seront réalisés en 2008.

dimanche 13 décembre 2009

Nous voulons un autre monde

Copenhague

Cages à lapins de la police danoise en place pour le sommet

samedi 12 décembre 2009

Agenda 83

Ville de Toulon 17/12/2009
L'indecosa cgt 83 sera représentée à la Commission Consultative des Services Publics Locaux.
O.J : examen des rapports annuels 2008:
1- les délégations de services publics:
parcs de stationnement
Zenith Omega
Tennis club de l'Oustallet
2-La qualité et le prix des sevices publics:
Eaux
Déchets ménagers
3- Les régies dotées de l'autonomie financière:
cimetières

vendredi 11 décembre 2009

Changement climatique, conférence de l’ONU à Copenhague: Pourquoi le syndicalisme s’en mêle

Les politiques actuelles sont dans l’impasse. Elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.
Le fameux « retour des États », c’est avant tout la nationalisation des pertes, tout cela sans aucun contrôle démocratique des salariés et de leurs représentants. La moralisation et la régulation de la course aux profits ne peuvent constituer des réponses sur le fond : il faut construire des alternatives contemporaines rompant avec le capitalisme.
Météo-France, est un Service Public particulièrement concerné par les problèmes du réchauffement climatique : Celui-ci met en danger les moyens d’existence et les vies de millions d’êtres humains. C’est bien dans le cadre de ses missions que l’établissement, notamment le CNRM (Recherche météorologique), est directement impliqué dans les travaux du GIEC.
Le réchauffement climatique est maintenant officiellement imputé à l’activité humaine et principalement au mode de production des sociétés industrialisées. D’ailleurs, le dernier rapport du GIEC corrèle directement le niveau d’élévation de la température et des océans à différents scénarii de modèles socio-économiques futurs de la planète. En ce sens, la délégation française à la dernière session plénière du GIEC (quatre membres, dont un de Météo-France) a expressément demandé une meilleure prise en compte des dimensions sociales dans les évaluations du GIEC : du point de vue des programmes d’information-communication-éducation, et du point de vue des comportements individuels, des modes de vie, des évolutions sociologiques pouvant accompagner l’adaptation et l’atténuation. Ce message a été appuyé notamment, de manière très claire, par le président du GIEC Rajendra Pachauri puis lors d’interventions ultérieures de plusieurs représentants.
Des organisations scientifiques et politiques appellent à une action urgente sur toute la planète. A la veille de la conférence de l’ONU sur le climat (Copenhague, du 7 au 18 décembre 2009), la CGT réaffirme qu’il ne peut y avoir de développement durable sans projet social.
Pour le SNM-CGT, cela passe nécessairement par la défense du Service Public, meilleur garant de l’intérêt général face aux lobbys de toutes sortes. Le SNM/CGT, dans ce contexte, reste mobilisé en continuant de s’investir dans sa campagne d’information sur le rôle de Météo-France en tant que Service Public national, mais aussi de proximité dans tous les départements. Il continue à mettre tout en œuvre pour participer à une convergence des luttes dans la Fonction Publique contre le démantèlement et la casse programmée de notre service public et pour son implication dans le développement durable.
Justice sociale, protection et promotion du travail, devoir de solidarité, sont parties intégrantes de la réponse à la dégradation de l’environnement et au réchauffement climatique.

(SNM/CGT : Syndicat National de la Météorologie CGT )

Envoyez et réceptionnez à temps vos colis pour Noël !

Pour mieux vous faciliter les fêtes de fin d'année, plus de 700
bureaux de poste
ouvrent exceptionnellement le samedi 19 décembre jusqu'à 17 heures !

(La poste service public )

Service public et besoins du jeune enfant

Devant l'urgence de se mobiliser contre la politique gouvernementale et pour construire un véritable service public d'accueil et d'éducation de la petite enfance s'est constitué un front commun, le collectif  "Pas de bébé à la consigne". Il regroupe pour la première fois, aussi bien les professionnels de la petite enfance, les personnels de l'éducation nationale, que les parents.
Car la question de l'accueil des jeunes enfants est une question cruciale. Il manque 200 000 places pour répondre aux besoins des familles. Aussi l'annonce faite par Nadine Morano de créer 8000 places en jardin d'éveil, sur le seul plan quantitatif, ne peut nous satisfaire.

S'il y a urgence de créer des structures d'accueil pour les 0 - 3 ans, cela ne peut se faire n'importe comment.


(article CGT Fonction Publique n°168 de septembre 2009)
pétition:

La taxe carbonne: injuste et inefficace

La taxe carbone vient d’être adoptée dans le projet de budget et entre en vigueur le 1° janvier 2010. Lors du Grenelle la CGT avait fait part de son avis : parmi les instruments de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la taxation joue un rôle moyennant certaines conditions.
A la fin de l’été le CCN de la CGT a demandé une position nette vis à vis du projet de taxe soumis par le gouvernement. Nous l’avons qualifié d’injuste et inefficace, comme d’autres forces syndicales, associatives ou politiques.

Un niveau évolutif et un dispositif qui serait fiscalement « neutre » ?

Le niveau de taxe est fixé en 2010 à 17 €/T CO2 et se traduit par une taxe additionnelle à la taxe de consommation sur les énergies fossiles (fioul, gaz, carburants). Ce niveau augmenterait progressivement selon l’avis d’une « commission verte » pour se rapprocher de 100 €/T, estimé comme le signal prix efficace pour des décisions d’investissements de rupture avec les consommations d’énergies carbonées.
Pour la neutralité fiscale proclamée par le gouvernement, le produit de la taxe carbone serait redistribué aux ménages et aux entreprises au nom du pouvoir d’achat des uns et de la compétitivité des autres… C’est ici que les injustices se cumulent…

Un système particulièrement injuste et à l’efficacité douteuse …

Les chèques annuels aux ménages seraient de 46 € par adulte (zone desservie par des  transports en  commun) ou de 61 €(ailleurs), avec 10 € par enfant ou personne à charge. Sont ignorés niveau de revenus, patrimoine, capacité contributive. Le « bonus-malus » fonctionnerait selon la différence que chacun établirait entre ces crédits et les débits du cumul de taxes additionnelles payées lors de ses achats de carburants, de gaz ou de fioul. En théorie, les « gagnants » seraient ceux qui achètent moins ou rien, les « perdants » étant ceux qui roulent ou se chauffent « sans compter », sans personne à charge ! L’effet du signal-prix repose sur la modélisation du « consentement à payer » : la théorie libérale garantirait l’optimisation par le cumul des bonnes décisions individuelles, calculettes en main, dès lors que les prix intègrent bien les externalités grâce à l’intervention étatique, afin d’aider le marché du carbone à s’installer. L’efficacité de cette théorie est loin d’être démontrée. Les entreprises des activités
industrielles relevant des quotas d’émission de la directive 2003/ 87/CE (en France, 38 % des émissions de CO2) seront exonérées de taxe carbone. Relevons que ces permis d’émission sont aujourd’hui délivrés gatuitement par l’Etat. En revanche, ils sont négociables selon la directive, échangeables sur un marché d’achats et de ventes de quotas de CO2 au prix libre, actuellement de 30 €/T. La majorité des entreprises ne relevant pas de ces permis d’émission de GES, acquitteront la taxe carbone mais auront le « bonus » suivant : la suppression de la taxe  professionnelle (TP 30 milliards d’€ perçus par les collectivités territoriales).

Le PLF 2010 présente ainsi le transfert d’une fiscalité « nocive » vers une fiscalité « vertueuse », en assurant que les recettes de la taxe carbone seront restituées aux entreprises.
En réalité leurs gains seront bien supérieurs, même si on ne connaît pas encore précisément les montants de la « contribution territoriale » qui se substituera partiellement dans les années à venir à la Taxe Professionnelle. Autres facilités pour les entreprises : des réductions de taxe carbone comme de TIPP, pour les secteurs gros consommateurs de carburant (transport routier, agriculture…) et pour les entreprises soumises à la concurrence communautaire ou internationale, comme prévu par la directive 2003/96/CE relative à la taxation des produits énergétiques.

On l’aura compris, autant de modalités injustes et inefficaces.

(UGFF-CGT Fonction publique n°169 octobre 2009)

jeudi 10 décembre 2009

Développement durable : Les consommateurs s’associent avec les producteurs pour demander une démarche cohérente !

« Mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde », ces propos d’Albert Camus pourraient être appliqués à l’utilisation abusive qui est faite aujourd’hui du développement durable. En effet, le réduire aux enjeux environnementaux c’est oublier les enjeux économiques et sociaux. Ainsi, lorsque la France, pour écouler ses stocks de poudre de lait pratique des aides à l’exportation, elle participe à l’appauvrissement des populations du sud et ne contribue pas du tout au développement durable.
Pour l’association de défense des consommateurs salariés, INDECOSA-CGT et l’association des producteurs de lait indépendants (APLI), le temps est venu pour les producteurs et les consommateurs de s’associer pour refuser ensemble un modèle qui dresse les citoyens les uns contre les autres.
Les producteurs sont laissés à la merci des grandes firmes multinationales. Avec le prix perçu pour produire un litre de lait, ils ne pourront pas garantir dans le temps la sécurité alimentaire pour le consommateur, le bien être animal et le respect de l’environnement. Quant aux consommateurs, ils subissent régulièrement des augmentations de prix non justifiées. Pour remédier à cette injustice, le gouvernement doit mettre en place un dispositif de concertation entre producteurs, consommateurs, industriels et grandes distributions.
Ainsi, pour chaque négociation autour du prix des matières premières agricoles, les partenaires devront se mettre d’accord sur un cahier des charges qui tiendrait compte des trois piliers du développement durable.
Montreuil, le 31 mars 2009,
INDECOSA-CGT APLI Arnaud FAUCON Pascal MASSOL Secrétaire National Président
06 84 99 16 15
06 70 51 73 03

mardi 8 décembre 2009

La région CGT a pris l'initiative d'une réunion des responsables des associations départementales INDECOSA CGT

Dans cette rencontre, il s'agissait de travailler à créer un collectif qui nous permette de représenter les consommateurs dans les instances officielles et dont les compétences sont transférées des départements vers les régions.
Indecosa cgt est actuellement présente dans  : le 04, 05, 06, 13, 83, 84.
Ces départements présents à cette rencontre ont décidé de rencontres régulières et de la parution d'un document d'information mensuel, en direction des organismes de la CGT (UD, UL, syndicats)