jeudi 25 février 2010

Des retraites

Il y a tout de même des limites!!!!!!!Ceux qui se baignent dans le miel !

 RETRAITES DOREES


 
 Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs...
 
 Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la /Rolls / des  régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu'ils touchent...  C'est dire !

 Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la  protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois  de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois.     
 L'équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du  secteur privé après une carrière complète (40 ans).
 Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui 
aura droit à près de 9 000 € de  retraite / mois.
  C'est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont  bien décidé d'en profiter. C'est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc.
  En plus, beaucoup d'autres technocrates profitent d'un tel privilège :  
 1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher  12 500 € de retraite par 
mois;
 2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € /  mois;
 3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois. 
 4. Etc.


  Consultez la liste :

 
 CLIC......http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286


  
Pour eux, c'est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d'obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire.
 
Car, c'est à peine croyable.. Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
  
Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l'allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c'est 15,5 ans... De qui se moque-t-on ?
  A l'origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d'autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc
. 
  
Mais le pire, dans cette affaire, c'est qu'ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d'euro, tout est à la charge du contribuable...


  Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c'est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc. 

Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !
 
Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés "/contrôler si les dépenses de l'Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l'objectif auxquelles elles sont destinées.../ ", profitent du système et ne paient pas de cotisations.
 
 Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les "gendarmes de Bruxelles" et ne cessent de donner des leçons d'orthodoxie budgétaire alors qu'ils ont les deux mains, jusqu'aux coudes, dans le pot de confiture ?

  A l'heure où l'avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique,  les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser... C'est une pure  provocation !
 Mon objectif est d'alerter tous les citoyens des Etats membres de l'Union Européenne. Ensemble nous pouvons créer un véritable raz de marée.
 Il est hors de question que les technocrates européens continuent à jouir, à nos frais et en toute impunité, de telles retraites. Nous  allons leur remettre les pieds sur terre.
  
Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par "A+B" l'ampleur du scandale. Elle a déjà été reprise par les médias :
CLIC.....   http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867>.

mercredi 17 février 2010

La Cour des comptes tire à boulets rouges sur la politique de lutte contre le surendettement


Manque de prévention du phénomène, dysfonctionnement des commissions chargées des dossiers des consommateurs, comportements irresponsables des établissements de crédit... Le rapport annuel de la juridiction financière ne fait pas dans la dentelle.


La politique actuelle de lutte contre le surendettement a deux défauts majeurs : elle n’empêche pas l’augmentation« massive et continue » des personnes concernées et elle souffre, « par manque de pilotage », « d’une absence de cohérence dans l’organisation et dans les décisions ». C’est en substance le bilan – sévère – dressé par la Cour des comptes dans son rapport public annuel 2010.

Les magistrats n’y vont pas par quatre chemins : les commissions de surendettement (coordonnées par la Banque de France), l’État et les établissements de crédit ne font pas tout ce qu’il faut pour prévenir ce problème de société. Les enquêteurs ont réalisé des inspections dans dix départements, auprès des succursales de la Banque de France et des administrations concernées ; ils y ont auditionné des professionnels du crédit ainsi que des associations caritatives ou de défense des consommateurs.


Des différences de pratiques injustifiées, voire « choquantes »

La Cour note d’abord des failles dans le système informatique mis en place par la Banque de France, qui présente des résultats nationaux sans possibilité d’étude département par département. « La méconnaissance des particularités locales […] autorise des différences sensibles de pratiques non justifiées par des spécificités solidement démontrées », critique le rapport. De plus, avec le système actuel, le suivi des dossiers dans la durée n’est tout simplement pas possible.

Les magistrats estiment que l’État n’a pas défini de stratégie et ne s’est pas assuré de la cohérence du dispositif. Ils regrettent notamment que « le règlement intérieur type élaboré par la Banque de France n’ait pas été actualisé depuis 2005 ». Ainsi, les commissions bricolent un peu pour définir leurs propres critères de la « bonne foi du surendetté » et de sa « situation irrémédiablement compromise » ouvrant la voie à une procédure de rétablissement personnel (PRP). Elles s’arrangent de même pour évaluer un éventuel bien immobilier, ou pour fixer le « reste à vivre » laissé aux surendettés – cette somme qui permet de calculer les nouvelles mensualités et durées de remboursement des prêts. Pour la Cour,« l’évaluation du reste à vivre est l’objet des distorsions les plus choquantes ». « La liberté donnée à chaque commission d’élaborer ses propres barèmes, écrit-elle, fait peser des soupçons d’inégalité et d’inéquité sur l’ensemble du système. »

Le rapport ne remet pas en question le bien-fondé des commissions départementales – « les aspects positifs sont incontestables ». Mais la juridiction financière en critique la composition, « qui relève davantage des choix individuels des acteurs concernés que d’une politique pilotée ». Elle relève notamment que « le préfet ne siège presque jamais en personne et délègue certains de ses collaborateurs », ce qui favorise « les différences de doctrine et d’interprétation d’une séance à l’autre ». Et les commissions ne voient pas toujours siéger les deux experts nécessaires, « le caractère bénévole de cette activité n’y étant sans doute pas étranger ».

En l’état, le projet de loi portant réforme du crédit à la consommation ne résout pas ces problèmes soulevés par la Cour. Il entend pourtant renforcer les pouvoirs des commissions de surendettement (voir INC Hebdo n° 1524).


La distinction entre surendettement « passif » et « actif » manque de pertinence

Ensuite, les magistrats remettent en cause l’actuel classement des dossiers entre un surendettement « actif » (25 % des cas), qui résulterait « d’un comportement imprudent de l’intéressé », et un surendettement qualifié de « passif » (75 % des cas) « quand des événements graves et imprévus sont censés être intervenus entre le moment où l’intéressé a contracté une dette et celui où il dépose un dossier de surendettement ». « Les chiffres fournis […] ne confirment ni la pertinence de cette distinction, ni le ratio de 75 % contre 25 %, qui résulte de statistiques mal renseignées », dénonce le rapport.

Ce classement n’est pas anecdotique : il influe sur les discussions autour de la création d’un fichier recensant tous les crédits contractés par une même personne, ou « fichier positif ». Depuis des années, les opposants à cet outil (les banques et la majorité des associations de consommateurs) appuient leur argumentation sur le nombre important d’« endettés passifs » dus aux accidents de la vie. L’argument est, du coup, fragilisé. D’ailleurs, la Cour des comptes ne voit pas d’obstacle à l’instauration d’un fichier positif : « pas de difficultés techniques particulières », « sa consultation obligatoire et encadrée par des règles de confidentialité pourrait éclairer la prise de risque des banques »…

La question reviendra lors du nouvel examen du projet de loi, prévu au printemps prochain.


Onze cartes de crédit renouvelable et 54 000 € de dettes pour cette personne âgée sous tutelle !

Pour critiquer le manque de prévention du surendettement, les magistrats prennent enfin les établissements de crédit dans leurs filets. Non seulement leur consultation de l’actuel fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) « n’est pas systématique », mais « le même établissement peut accorder plusieurs crédits à des personnes manifestement hors d’état de rembourser, le quatrième crédit, par exemple, servant à rembourser les trois premiers ». La production de bulletins de salaire ou de relevés de compte n’est pas toujours exigée.

La Cour donne l’exemple frappant d’une personne âgée sous tutelle, titulaire de onze cartes de crédit renouvelable, dont quatre auprès de la même société, et traînant 54 322 € de dettes sans compter les sommes dues au fisc ni les impayés de sa maison de retraite…

Elle dénonce « la pratique des cartes “confuses”, à la fois cartes de fidélité et cartes de crédit renouvelable », allant jusqu’à suggérer leur interdiction. Mais elle ne s’oppose pas au projet de loi en discussion lorsqu’il propose seulement d’activer par défaut la fonction « paiement comptant » de ces cartes, pour éviter que le consommateur ne puise dans sa réserve de crédit sans s’en rendre compte.

Elle pointe néanmoins ce qu’elle juge être des failles dans le texte du gouvernement : l’obligation de consulter le FICP ne s’appliquerait qu’au moment de l’octroi du crédit renouvelable, et non lorsque le consommateur puisera plusieurs fois par an dans sa réserve. Enfin, critique-t-elle, l’obligation de proposer un autre type de crédit que le crédit renouvelable pour un emprunt supérieur à 1 000 € « ne concernera que marginalement les catégories les moins aisées de la population, qui financent des biens d’un faible montant chacun ».
Source INC 17 février 2010

mercredi 3 février 2010

Les frais bancaires baissent, mais les écarts de prix entre établissements restent inexplicables

La dernière enquête tarifaire CLCV-Mieux vivre votre argent souligne toutefois la hausse des commissions prélevées en cas de dépassement d’un découvert autorisé. Et un manque certain de transparence dans le vocabulaire utilisé par les banquiers.

Cela devient un rendez-vous important du monde consumériste : l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) et le magazine Mieux vivre votre argent ont publié, ce 29 janvier, leur quatrième enquête sur les prix des services bancaires. Plus de 15 000 lignes tarifaires de 132 établissements (dont des banques en ligne) ont été analysées, comprenant les services à l’unité et les forfaits (« packages »). Les résultats permettent aux consommateurs de voir quelle est la politique de leur banque, et éventuellement de changer de « boutique ».

Augmentation du coût des cartes à débit immédiat

S’il ressort globalement que les tarifs 2010 sont à la baisse – en moyenne de 5,31 % en un an –, confirmant la tendance observée en 2008 (voir INC Hebdo n° 1464) et en 2009 (voir INC Hebdo n° 1506), la CLCV et Mieux vivre votre argent constatent que le recul ne s’applique pas à tous les services : « Sur les 57 opérations retenues, 16 sont en hausse. » Il s’agit par exemple des « commissions d’intervention » facturées en cas de dépassement d’un découvert autorisé, dont le coût actuel « s’élève à 8,81 € en moyenne, contre 8,65 € en 2009 ». Dans ce domaine, la banque en ligne Boursorama est la championne de l’inflation, avec une commission passée de 6 à 10 € – soit 67 % de hausse !

En septembre dernier, l’Organisation générale des consommateurs (Orgéco) demandait que soit posée « la question de la légitimité » des « commissions d’intervention, de suivi global, de frais sur opérations non provisionnées – mais honorées » (voir INC Hebdo n° 1533). « Ces pratiques opaques entraînent les plus fragiles dans une spirale infernale, dénonçait l’association. Les perceptions quotidiennes engendrent de nouveaux frais et constituent une chaîne sans fin. »

Autre exemple de hausse : le coût moyen des cartes à débit immédiat a crû de 1 %.

Un même consommateur paiera du simple au triple selon sa banque

L’association et le magazine relèvent ensuite des écarts de prix assez inexplicables : le coût du panier de services correspondant au profil « petit consommateur » oscille entre 41 et 131,66 € par an en métropole… sans parler des établissements d’outre-mer, particulièrement chers. En moyenne, cet usager standard paye 64,40 € par an.

Le profil « couple actif », lui, se voit prélever de 158,70 à 296,50 € selon les banques, avec une moyenne de 217,40 €.

Cette année encore, « la facturation à la carte apparaît plus intéressante que la formule package (forfaits) dans une majorité de banques », soulignent les auteurs de l’enquête. Mais les plus gros consommateurs de services bancaires, surtout ceux qui « boursicotent », ont généralement intérêt à opter pour un forfait.

Les usagers peinent parfois à comprendre leur relevé annuel de frais

Enfin, l’association et le magazine pointent le manque de lisibilité de certaines appellations de frais, ce qui a compliqué leur travail de comparaison. « Il y a beaucoup à faire pour améliorer les brochures, estime la présidente de la CLCV, Reine-Claude Mader, dans le quotidien Les Échos du 1er février. Elles sont souvent écrites trop petit, le vocabulaire n’est pas toujours compréhensible… »

La question du vocabulaire avait été décortiquée à l’automne par l’Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir). Une « commission d’intervention » s’appelle parfois « commission de forçage », des « frais de tenue de compte » peuvent désigner ce que d’autres nomment « frais de services bancaires »… Ainsi, face à leur relevé annuel de frais – censé être envoyé par les banques chaque année en janvier –, les usagers peinent parfois à saisir ce à quoi correspondent certains prélèvements.

Dans Médiateur Actualités du mois d’octobre, le médiateur de la République appelait également les banques à « réduire l’opacité entourant les frais bancaires », et prônait leur « modération » pour « les ménages les plus modestes ».

Depuis quelques semaines, le Comité consultatif des services financiers (CCSF) travaille à l’harmonisation des appellations. Il pourrait rendre ses conclusions au printemps.
source INC