mercredi 31 mars 2010

Le climato - scepticisme


Attention, la première caractéristique du climato-scepticisme est la quasi absence de scientifiques climato-sceptiques, et l'omni-présence de personnes véhiculant les idées climato-sceptique sans en apporter les éventuelles démonstrations.
En effet, si le doute et sa conséquence, le scepticisme, font partie de la démarche scientifique, le sceptique doit apporter le bien-fondé scientifique de sa démarche.
Peut-on qualifié de scientifique la position de l'église qui s'opposa à la théorie de rotondité de la terre de Galilée? Non bien sûr, affirmer la terre est plate ne suffit pas. On ne pourra pas plus qualifier de sceptiques les "pseudo-scientifiques" niant les conclusions du Giec. Le terme le plus approprié serait de les qualifier de "négationnistes".
Après lecture des notions de base de l'article précédent, on pourra opposer les centaines de chercheurs de haut-niveau de l'OMM qui oeuvrent dans leur domaine de compétence, à la poignée d'opposants non qualifiés. (1)


Naomi Oreskes : le "climato scepticisme" est une réalité politico-sociale complexe où de multiples processus sont à l'oeuvre. Il y a un phénomène assez courant, qu'illustre bien, aux Etats-Unis, le cas de Freeman Dyson, un physicien célèbre. Il s'agit de scientifiques âgés, qui ont eu énormément de succès à l'apogée de leur carrière et qui, à présent, reçoivent de moins en moins d'attention. Adopter des positions iconoclastes sur des sujets sensibles leur permet de continuer à bénéficier d'une certaine existence médiatique et scientifique. Au fond de tout cela il y a surtout, à mon avis, un désir irrépressible d'être sous les feux de la rampe. Je connais Claude Allègre (2), parce qu'étant géochimiste de formation j'ai étudié  précisément dans son domaine d'expertise. Pour moi, il s'inscrit dans cette catégorie.
Mais d'autres que lui défendent l'idée que la variabilité solaire ou le rayonnement Tem_1850_2007cosmique ont été sous-estimés?
Naomie Oreskes : Il existe également des scientifiques qui aiment avoir la posture de l'opposant; ils se font l'avocat du diable, ferraillent seuls contre tous et sans doute d'ailleurs croient-ils honnêtement contribuer de cette façon à faire avancer la science. En France, ce profil correspond sans doute à celui de Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de physique du globe de Paris. Il a été au coeur d'un débat animé sur la cause de l'extinction des dinosaures, il y a quelques années. Face à l'idée dominante selon laquelle il s'agissait d'un impact d'astéroïde, Vincent Courtillot a toujours été un "sceptique", attribuant l'extinction à un épisode volcanique. Au plus vif du débat, même s'ils n'emportaient pas l'adhésion, ses arguments étaient respectés. Il s'agissait en effet d'un sujet sur lequel il avait travaillé toute sa vie et qu'il connaissait remarquablement bien. D'ailleurs une partie de la discussion est toujours ouverte, et son hypothèse sera peut-être un jour confirmée, totalement ou en partie. Sur les questions climatiques, il semble désormais adopter la même attitude, mais il connait beaucoup moins bien ce domaine. Et la dernière discussion que j'ai eue avec lui, lors d'un colloque à Londres, me conforte dans l'idée que, tout comme Claude Allègre, il n'a tout simplement pas assez travaillé sur le sujet pour que ses critiques soient crédibles.
La Recherche : Propos recueillis par Yves Sciama.

L'initiateur français de ces "négationnistes" fut le climatologue Marcel Leroux qui utilisa cette opposition au Giec pour entretenir son existence médiatique dans le seul but de faire passer sa théorie météorologique sur les AMP. (théorie largement dépassée, aujourd'hui, par la prédominance du calcul numérique dans la modélisation de l'atmosphère)
Professeur à Lyon III, il y trouvait une presse à sa mesure, apte à le publier sans préoccupation journalistiques au milieu des autres articles de ses collègues Faurisson , Gollnisch et confrères.
On le trouve publié aussi dans la nouvelle revue d'histoire décrite ainsi dans wikipedia
 Les principaux contributeurs de « la NRH » sont des sympathisants ou des proches de la « Nouvelle Droite » (souvent anciens membres du GRECE), courant issu du nationalisme européen, tels que Philippe Conrad, des historiens de sensibilité royaliste telle Anne Bernet, des universitaires tels Bernard Lugan (docteur en histoire, maître de conférence à l'université de Lyon III en histoire et géostratégie de la francophonie)
Par ailleurs les climato-négationnistes sont de préférence publiés dans la revue Akribeia dont le journal l'humanité nous dit :
et leurs avis répercutés par des bloggeurs qui se qualifient eux même de catholiques, nationalistes et libéraux.
Pendant la dernière campagne des régionales, LePen raillait la théorie du réchauffement au prétexte qu'il avait fait bien froid cet hiver...

Mais l'activité de ces "négationnistes" se tourne actuellement, plutôt vers l'idée qu'il faut faire naître un doute raisonnable sur les conclusions du Giec :
pour le plus grand profit des pollueurs et des industries du gaspillage organisé.

On trouvera des arguments techniques opposables aux "négationnistes" du réchauffement climatique dans les dossiers de Libération :

(1) Exemple: pour Météo-France, un service de recherche d'une soixantaine d'ingénieurs issus de l'école Polytechnique, et autant de docteurs en physique.
(1) Allègre , enseignant géophysicien, s'était forgé une sérieuse réputation de tricheur et de manipulateur.

Notions de base : l'ONU - l'OMM








L’OMM en bref

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’institution spécialisée des Nations Unies qui fait autorité pour tout ce qui concerne l’état et le comportement de l’atmosphère terrestre, son interaction avec les océans, le climat qui en est issu et la répartition des ressources en eau qui en résulte.
L’OMM compte 189 États et territoires Membres (au 4 décembre 2009). Elle a succédé à l’Organisation météorologique internationale (OMI), qui a été fondée en 1873. Créée en 1950, l’OMM est devenue en 1951 une institution des Nations Unies spécialisée dans la météorologie (le temps et le climat), l’hydrologie opérationnelle et les sciences géophysiques connexes.
Comme le temps, le climat et le cycle de l’eau ignorent les frontières nationales, une coopération internationale efficace à l’échelle du globe est indispensable pour assurer le développement de la météorologie et de l’hydrologie opérationnelle et tirer avantage de leurs applications. L’OMM fournit le cadre d’une telle coopération internationale.





La surveillance du climat est vitale si l'on veut mieux appréhender les complexités du système et en améliorer la prévisibilité. Les données climatologiques et les informations connexes qui sont recueillies et diffusées permettent d'informer les utilisateurs de l'état du climat et de l'environnement. À cet égard, le Système mondial d'observation du climat(SMOC) et le Système mondial d'observation de l’océan (GOOS) jouent un rôle majeur dans la collecte des données requises pour mieux prévoir le climat et surveiller les changements climatiques.
Dans le cadre du Programme mondial de recherche sur le climat, l'OMM et ses partenaires encouragent les travaux de recherche sur le climat visant à améliorer la connaissance scientifique des fondements du système et des processus physiques en vue de déterminer dans quelle mesure il est possible de prévoir le climat et à quel point l'humanité influe sur ce dernier. Créé en 1988 et coparrainé par l'OMM, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est chargé d'évaluer les informations scientifiques, techniques et socio-économiques qui permettent de mieux appréhender les risques liés aux changements climatiques d’origine humaine et de mettre au point différentes parades. L'OMM produit aussi chaque année une déclaration sur l'état du climat mondial.
Les activités de sauvetage des données permettent aux Services météorologiques et hydrologiques nationaux, en particulier ceux des pays en développement, d'accéder, à diverses fins, à des données anciennes.




Membres de l’OMM


mardi 30 mars 2010

Menaces sur l'environnement


(Un an après l'abandon de la ligne maritime Toulon-Rome)

vers l’abandon du fret ferroviaire ?

PAR IVAN DU ROY (24 MARS 2010)
Cheminots et écologistes dénoncent ensemble le nouveau plan fret de la SNCF. Ils reprochent à l’opérateur public de se désengager du fret ferroviaire « de proximité ». Cette activité, dite « wagons isolés », concerne le transport de marchandises pour des entreprises moyennes. Elle nécessite de regrouper en convoi les « wagons isolés » affrétés par différents clients, puis de les acheminer par rail au plus près de leur point de destination, ce qui signifie disposer d’un maillage de gare de marchandises relativement dense. CGT, CFDT, France nature environnement, le Réseau action climat ou Les Amis de la terre critiquent, dans un communiqué commun du 19 mars, « l’abandon programmé de 60% » de cette activité, qui sera reportée sur le transport routier et les poids lourds.
Cet abandon est, pour les syndicats et les ONG, non seulement anti-écologique mais aussi anti-social. Le report de cette activité sur la route va générer 300 000 tonnes équivalents CO2 supplémentaires par an (soit l’équivalent de la pollution engendrée par la consommation de 30 000 personnes pendant un an), alors que les émissions de CO2 liées au transport routier ont augmenté de 27% en France depuis 1990. Les syndicats craignent également que cet abandon ne menace 8000 emplois à la SNCF et ne profite, dans la perspective de l’ouverture à la concurrence du fret, à des opérateurs privés « low cost contournant les standards sociaux, environnementaux et de sécurité actuels par dumping ».
En 2007, la SNCF avait déjà fermé 262 gares au transport de marchandises. L’activité fret a accumulé les déficits chroniques qu’est venue aggraver la crise. Précisons que son concurrent direct, le transport routier, bénéficie d’une exonération partielle de la taxe intérieure sur les produits pétroliers. Et que les statuts, rémunérations et conditions de travail des conducteurs routiers sont, en général, plus précaires et défavorables. Il s’agit bien d’un choix de société : « Le fret ferroviaire de proximité, cette technique du wagon isolé, est stratégique pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et celui de l’aménagement du territoire. S’en désengager pour un opérateur public, comme la SNCF, est absurde et cela constitue une faute lourde pour la France », estiment écologistes et cheminots. Une stratégie en rupture avec les décisions actées par le Grenelle de l’environnement. Avec l’abandon de l’idée de taxer les émissions de CO2, on commence à en prendre l’habitude.

Hausse des tarifs du gaz


Une nouvelle ponction d’1 milliard d’euros sur les ménages
jeudi 25 mars 2010
Déclaration de la Confédération Générale du travail, de la Fédération Mines-Energie CGT et d’INDECOSA-CGT
Le gouvernement prévoit une nouvelle ponction sur les ménages par une très forte augmentation des tarifs du gaz de 9,5% au 1er avril.
Pour la CGT, sa fédération de l’Energie et son institut de consommateurs Indécosa-CGT, cette hausse est injustifiée au moment où les salariés subissent toutes les conséquences de la crise. Elle n’est pas plus justifiée par des raisons économiques. Le résultat du groupe GDF SUEZ a atteint un niveau historique en 2008, niveau confirmé en 2009 malgré la crise (4,5 milliards d’euros).
Ce dernier résultat a été réalisé grâce à une augmentation de 500 millions d’euros de la marge faite sur les consommateurs domestiques. Le Groupe GDF SUEZ entend renouveler cette augmentation en 2010, ce qui portera à 1 milliard d’euros annuel le niveau de la ponction sur le pouvoir d’achat des ménages.
La concurrence était censée provoquer la baisse des prix. C’est l’inverse qui se produit. Au travers du nouveau contrat de service public, l’Etat se désengage de ses responsabilités en matière de tarifs publics. Il est inacceptable de laisser à l’entreprise toute latitude pour fixer les tarifs dans la plus totale opacité.
Il faut faire la transparence sur les tarifs du gaz. Toute hausse injustifiée d’un produit essentiel comme le gaz serait insupportable. Pour la fixation du tarif gaz, la CGT demande, depuis plusieurs années, qu’une commission indépendante composée d’élus, d’associations de consommateurs, des organisations syndicales et des entreprises, soit créée.
Les prix d’achat de gaz, par des contrats « long terme » pour l’approvisionnement des consommateurs français, doivent être fournis à cette commission. Les coûts de l’acheminement et de la commercialisation doivent l’être également Les marges pour GDF SUEZ et les autres commercialisateurs, doivent être négociées pour permettre l’investissement nécessaire aux missions de Service Public
C’est l’ensemble de ces éléments qui doit définir les tarifs gaz.
La CGT, la FNME-CGT et Indécosa-CGT revendiquent une remise à plat des tarifs, ce qui selon nos analyses, doit conduire à une baisse immédiate.
Montreuil, le 25 mars 2010

mercredi 17 mars 2010

Arnaque internet

Attention à Remises et Réductions . fr
Certains sites dont Rue du Commerce, Prime Minister, après un paiement ou une adhésion proposent aux clients de bénéficier de réductions gérées par le site http://www.remisesetreductions.fr/.
Il faut savoir que ce service est payant sous la forme d'un abonnement de 12 euros par mois, qui peuvent être prélevés dans le mois qui suit le premier achat.
La première conséquence en est que le client commence à payer un service qui peut très bien n'être jamais rendu; ou s'il est un consommateur acharné du web, de payer un service plus cher que ce qu'il ne lui rapporte.
(exemple: pour l'achat d'un ordinateur portable de 600 euros, la réduction est de 15 euros à valoir sur le prochain achat; à comparer aux 12 euros mensuels prélevés)

En évoquant à leur service client :  serviceclient@remisesetreductions.fr  les articles L.121 du code de la consommation et la loi n° 94-665 du 4 août 1994 dans l'ambiguité de leurs contrats, ils ne font pas trop de difficultés à rembourser les prélèvements indus.

mardi 2 mars 2010

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Selon la définition de 1987, le développement durable correspond à : « un développement qui répond aux générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »
Le développement durable se définit par l’équilibre de ses trois piliers : écologique, social, économique.
Nous voulons rappeler cette définition, parce que beaucoup ne résume le développement durable qu’a une formule, tantôt pour servir une de ses valeurs tantôt pour l’autre.
Le respect du vivant, de l’écologique, est une urgente nécessité pour préservé l’équilibre de la vie humaine, sans la préservation de l’équilibre du vivant, l’humanité se mettra en danger, mais cet équilibre ne se gagnera pas au détriment du social, au détriment des besoins essentiels des plus démunis. L’économique doit donc être au service des besoins dans le cadre du respect de l’écologique, et pas de l’économique pour les intérêts de quelques-uns.

Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques

Le « CODERST » est une commission administrative à caractère consultatif, remplaçant  depuis le 1er juillet 2006 l’ancien conseil départemental d’hygiène
Il produit des avis, dans les cas prévus par la loi et la règlementation, sur les projets d’actes règlementaires et individuels en matière d’installations classées, de déchets, de protection de la qualité de l'air et de l’atmosphère, de polices de l’eau et des milieux aquatiques, de polices administratives spéciales liées à l’eau, d’eaux destinées à la consommation humaine et d’eaux minérales naturelles, de piscines et de baignades, de risques sanitaires liés à l’habitat et de démoustication.
Ce conseil est compétent pour les domaines de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, à échelle départementale ou interdépartementale. Il concourt, sous l’autorité du Préfet à élaborer et mettre en œuvre et suivre les politiques publiques dans ses domaines de compétenceSes membres sont nommés par le préfet du département pour trois ans (le mandat est renouvelable).
Sa composition qui est fixée par décret est de
Ce conseil présidé  par le préfet du département  est un peu pour comparaison, le CHSCT et environnement du département d’où l’importance de solliciter dans les renouvèlements d’y prendre place en qualité d’association de consommateur indecosa CGT. Tout en regrettant que les organisations syndicales n’y soient pas représentées en leurs qualités, les dossiers traités concernant souvent des productions des lieux des espaces où les travailleurs sont les premiers concernés.

Les déchets ménagers

Cela nous concerne tous. Cela concerne aussi notre association indecosa CGT, à plus d’un titre que ce soit sur les couts, sur la nécessiter du trie, sur la récupération  des matières premières secondaires, sur les pollutions, ou encore sur l’éco conception des produits ; mais aussi la surveillance des stockages ou encore sur la production d’énergie à partir des déchets non valorisable.
Les couts sont exponentiels. Les financements sont  nécessaires pour une grande part, mais nous les voulons dans la plus grande transparence et avec toutes explications, d’autant qu’il y a aussi de l’emploi. Même si certains emplois non qualifiés sur le trie demanderaient à être mieux soutenu, sans y cantonner certain les travailleurs en retour à l’emploi.  Relevons aussi l’existence de ces associations (déchetteries)qui vivent avec des emplois aidés, le problème restant une pérennisation de ces emplois.
Au-delà, le trie à la source est indispensable, pour éviter des surcouts, mais aussi par respect pour les travailleurs qui trient sur les tapies roulants. Les matières fermentescibles doivent suivre un circuit particulier, ces matières constituent le plus grand poids de nos déchets ménagers. Au-delà des éléments récupérables en déchetterie, trier demande une bonne répartition des fermentescibles, verres, papiers, emballages et pour le reste procédé à une incinération énergétique.
Se préoccuper des déchets ménagers est une question citoyenne, solidaire en pensant aux générations futures. En ne gaspillant pas nos ressources planétaires. Ce qui doit aussi conduire à utiliser, à améliorer les filières spécifiques comme pour les médicaments restant non utilisés, les piles, etc.…
L’éco conception est encore un autre axe d’intervention pour notre association, trop de produits encore mis sur le marché ne sont pas soumis à ce concept qui vise à penser tous les produits dans leurs fins de vie et donc faire comme dame nature un circuit en boucle.
Philippe Antoine